Je m’appelle Anaëlle VEYS, j’ai 26 ans, je suis animatrice sociale dans la région picarde et j’ai décidé de cesser toutes mes activités en France pour m’engager en mission humanitaire pour cinq mois en Afrique. Ma première approche de ce que pouvait être une mission humanitaire s’est passée au Bénin dans les villages de Bopa et Togbota avec l’association URGENCE AFRIQUE. Puis, pour continuer cette inoubliable expérience qui est la mission humanitaire, je me suis engagée trois mois au Togo dans les villages de Kouma-Bala et Kouma-Tsamé avec JVSM-TOGO.
Pour moi, s’engager en mission humanitaire, c’est d’abord créer du lien social avec les différentes personnes qui nous entourent (volontaires, villageois, membres des associations…), découvrir des liens atypiques riches de traditions et de différentes cultures.
Ma mission humanitaire devait répondre à certains critères, de vivre dans des milieux isolés des grandes villes et de vivre dans un confort minime comme se laver avec de l’eau du puits ou même ne pas avoir d’électricité. Une mission humanitaire pour moi, c’est plus que des projets pour faire évoluer le quotidien des locaux; c’est aussi des rencontres, du partage, des découvertes, du soutien… mais surtout la mission humanitaire c’est un engagement. Il y a des projets créés à partir des différents besoins de la population locale. Les associations qui s’engagent à offrir aux futurs volontaires des missions humanitaires, s’engagent donc à répondre aux besoins, demandes, attentes, …, en mettant en place des projets.
On ne s’engage pas en mission humanitaire par hasard ou pour passer de bons temps comme des vacances au soleil. Nous sommes des volontaires prêts à tout pour répondre aux objectifs établis tous ensemble. Les missions humanitaires sont des travaux collectifs sur lesquels on travaille ensemble, que ce soit entre volontaires, entre usagers ou autres bénévoles. Le travail d’équipe est nécessaire pour accomplir ensemble une mission humanitaire réussie. C’est dans un esprit collectif et de partage que vous maintenez à coup sûr votre engagement même si votre mission humanitaire est de court terme. Ce qui compte, c’est votre volonté de la réussir.
Il est tant pour moi de vous parler des thèmes choisis pour mes différentes missions humanitaires. Je me suis engagée dans les domaines que je maitrisais: ceux de l’animation, l’éducation et le parascolaire. Me voilà donc engagée dans des cases d’enfants ou jardins d’enfants, ce qui correspond à des préscolaires. Généralement, les ONG proposent plusieurs thèmes de mission humanitaire comme : la santé, l’environnement, l’éducation, des chantiers internationaux… ; l’avantage de certaines associations, c’est qu’elles ne demandent pas forcément des compétences particulières.
Les missions humanitaires peuvent durer entre 15 jours, 3 mois, 12 mois et plus. Généralement, des frais de mission vous sont demandés ; c’est votre prise en charge sur le terrain: du transport, de l’hébergement, l’alimentation… Car il est certain que pour s’engager en mission humanitaire, nous cherchons un certain cadre et une prise en charge de la part de l’association qui nous accueille.
Une mission humanitaire se prépare, qu’elle soit pour nous futurs volontaires mais surtout pour la famille d’accueil (les lieux des missions) mais aussi pour l’ONG qui s’engage dans les projets car elle est suivie de près par l'organisme qui vous accueille et elle se doit de garder une bonne image afin de toujours garder des volontaires pour répondre aux besoins et donc s’engager avec eux pour des missions humanitaires.
Je vous invite donc à vous renseigner de plus près, auprès de JVSM-TOGO afin qu’à votre tour, vous devenez Volontaire moteur, acteur d'une mission humanitaire qui restera pour toujours dans votre mémoire et dans vos souvenirs et qui vous apportera une réelle satisfaction personnelle et ne vous fera plus voir votre confort et votre quotidien de la même manière.
Anaëlle VEYS, volontaire française en mission humanitaire avec JVSM-TOGO.
Blog d'Anaelle: http://anaelleautogo.missionhumanitaires.org/
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