samedi 22 février 2014

Offres pour partir en Missions humanitaire en Afrique





Quand on veut se lancer pour une première fois dans un projet humanitaire, on se pose tout un tas de questions. Quelles sont les offres qui existent ? Avec quel structure et avec quel budget partir ?  Comment ça se passe se sur le terrain ? Comment bien se préparer pour réaliser une mission réussie ?

L’association JVSM-TOGO, une association de Promotion du Volontariat humanitaire en Afrique pourra vous aider.

Vous pouvez nous contacter pour avoir de renseignement sur votre prochaine mission humanitaire :


Contact :

Mail : info@jvsmtogo.org

Skype: jvsmtogo

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Téléphone:

+228 90 14 83 22/+228 90 01 82 22/+228 22 41 35 60


Vous pouvez aussi télécharger le GUIDE des volontaires en mission humanitaires


Ma première semaine à l’école Vivenda


Yvain à l'école Vivenda

Je viens de finir ma première ma première semaine à l’école de Vivenda, spécialisées dans l’enseignement des enfants sourds et malentendants. Imaginez une petite maison de 3 pièces flanquée d’une petite cours, un mur percé en son milieu d’un grand portail métallique l’isolant du tumulte extérieur. L’état général des lieux montre la modestie du budget dont dispose cette structure, le sol de béton ciré est abimé et fendu en de nombreux endroits, la peinture s’écaille à cœur-joie, le mobilier des deux salles de classe aménagées est certes solide mais montre clairement son âge, les fournitures scolaires manquent, et une pièce est totalement à rénover du sol au plafond, les sanitaires manquent…

Je m’occupe de la classe de CP, en tant qu’assistant de la jeune institutrice qui s’occupe de ces enfants. Ils ne sont pas nombreux, mais il existe une très grande différence d’âge entre ces élèves, la plus vieille ayant entre 17 ans, et la plus jeune guère plus de 5. Tous ces jeunes étudiants ont en commun d’avoir été exclu très tôt du système scolaire traditionnel, faute de moyens humain et matériel tout d’abord, mais également à cause d’une forte marginalisation et discrimination sociales, la société togolaise d’aujourd’hui leur a refusé le droit de monter dans l’ascenseur social de l’enseignement scolaire national. Ce sont donc des associations privées comme cette école qui les prennent en charge, mais elles sont rares et terriblement modestes, insuffisantes en taille et en nombre pour couvrir ce besoin criant d’enseignement alternatif.

Ces petits garçons et petites filles sont admirables dans leur volonté de comprendre et d’assimiler au mieux de leurs capacités l’enseignement qu’ils reçoivent, et sont également d’incorrigibles bavards, jamais leurs bras et mains ne sont immobiles, particulièrement durant les cours, l’existence de ce centre leur permet de communiquer et, le plus important de tout, de se faire comprendre dans un climat social d’incompréhension et d’indifférence général, à l’exception de leur parents, qui, pour la plupart, les amènent et les ramènent de l’école tous les jours.

Les élèves de ma classes apprennent le langage des signes, alors que la classe d’à côté accueille les élèves de la classe supérieur maitrisant déjà cette langue, et qui sont donc à même de comprendre des cours tout ce qu’il y a de plus conventionnel. J’apprends en même temps qu’eux, et avec leur aide, cette manière inconnue pour moi de s’exprimer. Je dois bien avouer que je suis émerveillé de voir tout ce que l’on dire sans émettre le moindre son, de voir que l’on peux construire de véritables discours rien qu’en utilisant ses membres et ses expressions corporelles.

J’espère arriver très vite à une bonne maitrise du langage des signes afin de pouvoir les aider au mieux à comprendre et mémoriser les cours qu’ils reçoivent.

Arrivée au Togo et 48 premières heures à Lomé

Après un soucis technique et deux bonnes heures de retard, Antonin, un autre volontaire, et moi-même arrivons à Lomé autour de 22 heures. A peine sortis de l'avion, nous sommes déjà en sueur et pris en charge immédiatement, sous une chaleur accablante par des membres de l'association. Ils nous conduisent à l'appartement composé d'un petit salon et d'une chambre, où nous logerons jusqu'à jeudi 20, date à laquelle nous partons pour Kpalimé commencer notre mission.

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  L'entrée des appartements

Le lendemain matin, nous devons être prêts pour huit heures, nous allons donc nous doucher dans une petite pièce située dans la cour extérieure avec des seau d'eau que nous sommes allés chercher au puits.

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Notre douche à l'appartement


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Le puits dans lequel nous allons chercher l'eau




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Antonin ramène de l'eau du puits

Ensuite, nous sommes allés petit-déjeuner au menu, omelette et chocolat chaud. Après le repas, le temps s'est couvert et il s'est mis à pleuvoir abondamment alors qu'il faisait très beau et extrêmement chaud quelques minutes auparavant. Nous avons attendu que cela se calme un peu, puis nous sommes rentrés en moto-taxis, le moyen de transport le plus courant de cette grande ville.

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Après la pluie dans la cour des appartements

C'est le début d'un grand dépaysement, ici, la plupart des gens ne portent pas de casques ni de ceintures, et il n'est pas rare de voir plus de cinq personnes dans une voiture . Lomé est très surpeuplée et polluée. On peut voir assez régulièrement une famille entière sur un seul deux roues. Dans les quartiers excentrés, il est d'ailleurs rare de croiser des voitures. Le trafic est très dense, ici, il est très difficile de traverser une route, de plus la ville est habitée de sons permanents, en effet, les conducteurs de taxis, qui sont très nombreux, klaxonnent en continu pour annoncer qu'ils recherchent des clients.

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Centre ville de Lomé

Il n'est pas rare non plus de croiser des poules, ou des chèvres qui se promènent dans la ville. Je vous laisse découvrir par vous mêmes en images quelques autres des sujets de ma surprise lors de mon arrivée.

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 La petite fille des voisins apprend ses leçons dans la cour des appartements

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Dans une rue du centre de Lomé

Alors que nous rentrons à pied jusqu'à l'appartement un peu plus tard dans la journée, des enfants nous font des signes et commencent à nous suivre en chantant « Yovo yovo, bonjour ça va bien merci », le mot Yovo désigne en faite les « blancs » en langue éwé.

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Des enfants nous suivent prêt de l'appartement, amusés de voir des Yovo

Enfin, lundi, nous avons eu une réunion avec le président de l'association JVSM-Togo, afin de détailler peu à peu nos missions respectives et de nous former. En rentrant, nous avons eu l'occasion de goûter des fruits noirs ainsi que des arachides puis nous sommes allés acheter des cigarettes, qui pour notre grand plaisir coûtent entre cinquante centimes et un euros le paquet !

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Dans les prochains jours nous continuerons les réunions avec l'association afin de préparer au mieux nos missions qui approchent à grand pas.

A bientôt !

Marie BUZON